le dieu du verbe
Le ciel se dévêtit de ses sombres guenilles
Le soleil sublime ses blanches zébrures
La terre, en pleurs d’hiver, de son Adonis se languit
L’encre du poète est son ultime recours
Comme le dieu du verbe au septième jour
Au début, le poète crée le vent et le zéphyr
Et l’oiseau naît de leur souffle sur sa plume en délire
Et la terre se fait ronde et le ciel se fait tendre
S’enroulent, se cajolent et conjurent les mois sombres.