Central Park

Publié le par Philippe Lacan

Central Park

 

Le soleil de Central Park

Réchauffe les corps et les cœurs

Les familles se prélassent

Les enfants jouent dansent

Des couples s’enlacent

A l’ombre douce des érables

Sur l’herbe accueillante des prairies

 

Sous le soleil de Central Park

Les hommes revivent

Prennent le temps

De sentir le vent

De se parler de sourire

 

Dans les rues de Manhattan

A l’ombre profonde des gratte-ciel

Les hommes marchent vite

Seuls dans la foule mouvante

Tête baissée sur leur portable

 

Dans la touffeur des rues surpeuplées

Les bouches du métro avalent

Des foules anonymes innombrables

Pressées par le temps qui manque

 

Dans les rues de Manhattan

Les hommes survivent

Travaillent marchent travaillent encore

Rêvant espérant dimanche

Sous le soleil de Central Park

Publié dans poésie

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